J'aime pas // ce qui va suivre.

Un peu laissé à l'abandon le temps de quelques cerises
juste histoire de courir après mes minutes et détester encore plus de fois
cette façon d'être que tu as de solennel.
Je veux vivre à 200 à l'heure et ne plus me préoccuper de toi,
qui me rattrape par le col et te pends à mon cou.
Toi qui m'attires dans tes draps et me couvre de chaleur douceâtre
pour que je succombe à tes désirs.
Cette fois non pas encore, je refuse,
laisse-moi m'en aller encore à droite à gauche
deci-delà et blablabla, prendre le premier train pour fuir
et traîner sur les pavés de Paris, le long des quais de seine
et de la Dame qui le soir avec ses lumières se mari.
Je veux remplir mes poumons de l'air malodorant des rames parisiennes,
et atteindre le petit matin sans t'avoir consommé.
Ne m'attrape pas pendant que j'irais me cacher au fond des salles obscures,
abandonne-moi un peu, seule en compagnie de mes amours amicaux.
Je n'ai pas envie de ta présence ni de tes caresses.
Pourtant je sais parfaitement que tu m'auras toute à toi
prêt à m'étouffer entre tes bras, et moi je suffoquerais de toute cette attention,
je demanderais à nouveau un sursis,
à nouveau je me débarrasserais de toi en prétextant toutes les excuses du monde.
Et je m'enfuirais au travers du sombre manteau qui se dessine toutes les nuits.
Mais comme toujours tu le sais, et tu ris, tu auras ma peau:
Sommeil.